Reflets du Manitoba dans l’œuvre de Gabrielle Roy
Titre | Reflets du Manitoba dans l’œuvre de Gabrielle Roy |
Type de publication | Conference Proceedings |
Year of Conference | 1995 |
Auteur·e·s | Bartosova, M |
Conference Name | La Production culturelle en milieu minoritaire, Actes du 13e colloque du Centre d’études franco-canadiennes de l’Ouest |
Pagination | 297-310 |
Conference Start Date | 14/10/1993 |
Éditeur | Presses universitaires de Saint-Boniface |
Conference Location | Saint-Boniface |
Éditeur | Fauchon, A |
Texte complet | Deux traits ressortent, selon Gabrielle Roy elle-même, de sa vision du Manitoba: le sentiment de fraternité humaine et l’amour du paysage. Les récits manitobains abolissent généralement la frontière entre soi et autrui et valorisent les artisans du rapprochement (Luzina, le capucin), tandis que les romans de l’exil (Bonheur d’occasion et Alexandre Chenevert) portent sur la difficulté de rejoindre véritablement autrui, la compassion et la communication étant l’apanage de quelques personnages idéalistes. Quant au paysage, la prairie est un espace ambivalent, évoquant tantôt le potentiel infini de l’avenir, tantôt une sourde menace. [source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.] |