Titre« Restons traditionnels et progressifs », disait Onésime Gagnon
Type de publicationArticle de revue
Année de publication1997
Auteur·e·sMarcotte, G
RevueÉtudes françaises («Le Survenant et Bonheur d’occasion: rencontre de deux mondes»)
Volume33
Numéro3
Pages5-13
URLhttp://www.erudit.org/revue/etudfr/1997/v33/n3/036075ar.pdf
Texte complet

À la différence d’autres bons romans parus en 1945 et qui n’ont pas eu le même retentissement, Bonheur d’occasion et Le Survenant ont en commun de ne pas porter les marques textuelles de la modernité littéraire; ils donnent plutôt l’impression réconfortante d’être en prise directe sur la réalité et de la donner à voir sans voile ni transformation. Toutefois, les deux romans critiquent la réalité sociale: Le Survenant est à la fois un hommage au monde paysan et un jugement porté sur ce monde, tandis que, dans Bonheur d’occasion, on nous présente en même temps l’endroit et l’envers du progrès. Les deux romans sont donc aussi bien «traditionnels» que «progressifs», comme nous le sommes peut-être encore cinquante ans plus tard. [source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.]