Roy and Chekhov’s "strange alchemy"
Titre | Roy and Chekhov’s "strange alchemy" |
Type de publication | Article de revue |
Année de publication | 2007 |
Auteur·e·s | Kelly, D |
Revue | Canadian Review of Comparative Literature |
Pages | 130-143 |
Texte complet | Malgré ses liens étroits avec la France, le Québec et le Canada, Gabrielle Roy a été plus influencé par l’auteur russe Anton Tchekhov que par n’importe quel autre auteur français ou canadien ou encore international. L’admiration de Roy pour La Steppe, entre autres, a engendré de nombreux questionnements de la part des chercheurs et critiques quant à l’influence de l’auteur russe sur l’œuvre royenne, en particulier en ce qui concerne son rapport à la nature, ce à quoi s’attarde notamment Darlène Kelly dans cet article. Kelly reprend les commentaires de François Ricard à propos des rapports entre La Petite Poule d’Eau et La Steppe pour les illustrer. Ainsi elle démontre que dans ces deux ouvrages, les auteurs mettent en scène des personnages juifs pour combattre les préjugés et que leur rapport à la terre et à la nature, comme une présence à part entière, est très proche. Par la suite, elle rappelle la comparaison de Marc Gagné entre Un jardin au bout du monde et La Steppe pour montrer que leur ressemblance est plus évasive, et qu’il y aurait plus de liens entre La Montagne secrète et le texte russe. Kelly explique ensuite que l’influence de Tchekhov sur Roy ne se limite pas à quelques ressemblances dans les textes ou encore à des reprises par Roy de certaines images et thématiques –avec une réussite parfois mitigée– mais tiendrait plus d’une vision commune, d’une certaine alchimie entre leur talent. [par Annick Lavogiez] |