Separation, Mourning, and Consolation in La Route d’Altamont
Titre | Separation, Mourning, and Consolation in La Route d’Altamont |
Type de publication | Article de revue |
Année de publication | 2001 |
Auteur·e·s | Carr, TJM |
Revue | Quebec Studies |
Pages | 97-112 |
URL | http://digitalcommons.unl.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1018&context=modlangfrench |
Texte complet | L’expérience de la mort d’un être aimé et celle de l’absence causée par un départ sont traduites par Gabrielle Roy comme une coupure qui imprègne toute son œuvre. Le lecteur alterne d'ailleurs, d’une œuvre à l’autre, entre la perte et le besoin de réparation. Cette approche distinctive du deuil, qu’est l’expérience de la consolation, telle que l'a conçue Freud, est centrale dans l’œuvre royenne. Par un équilibre réussi de tensions entre la perte et son rétablissement qui sont réunis exceptionnellement dans un même texte, La Route d’Altamont présente la consolation davantage comme un processus que comme un état permanent et un antidote à la séparation. L'étude de Carr est liée directement à l’expérience familiale de la séparation et à celle du statut de Franco-Manitobaine de l’écrivaine. Elle tente d’expliquer comment les thèmes de la séparation, du deuil et de la consolation sont exploités dans La Route d’Altamont en analysant ce texte puis en lui comparant deux autres récits, soit De quoi t’ennuies-tu Eveline? et « L’Enfant morte », extrait de Cet été qui chantait. Le premier donne une puissante vision d’unification entre les humains que favorise le contact avec la nature, alors que le second suggère au contraire que la nature n’a pas le pouvoir de contrer le sentiment de tristesse engendré par le constat de la condition humaine. |