« Simulacre d’une présence » : le vieillissement chez Marguerite-A Primeau, Gabrielle Roy et Simone Chaput
Titre | « Simulacre d’une présence » : le vieillissement chez Marguerite-A Primeau, Gabrielle Roy et Simone Chaput |
Type de publication | Article de revue |
Année de publication | 2005 |
Auteur·e·s | Dansereau, E |
Revue | Cahiers franco-canadiens de l’Ouest |
Volume | 17 |
Numéro | 1-2 |
Pages | 45-59 |
ISSN | 0843-9559 |
Texte complet | Le vieillissement et la vieillesse sont souvent perçus avec angoisse dans nos sociétés. Pour Estelle Dansereau, faire connaître des récits de vieillesse explorant toutes les facettes de ce moment parfois méconnu de la vie permet de mieux comprendre ce qu’elle considère comme les beautés de l’âge avancé. Dansereau s’intéresse particulièrement aux récits ne suivant pas le discours patriarcal qui dévalorise souvent la vieillesse féminine. Ainsi, elle explore trois récits relatifs à l’Ouest canadien ayant comme protagonistes des vieilles femmes avides de désir et de vitalité : « Une veille de Noël » de Marguerite-A. Primeau, « La Route d’Altamont » de Gabrielle Roy et « Chair » de Simone Chaput. Dans ces récits, les protagonistes sont des femmes qui abordent leur vie et leur mort de manière sereine, en dépit de leurs souffrances et de la maladie. Dansereau souligne entre autres que dans « La Route d’Altamont », la vieillesse n’est pas pure représentation mais fait partie intégrante d’autres thèmes, notamment ceux de la mère et de la filiation. Pour Dansereau, l’âge avancé chez Roy devient même parfois une sorte de libération. [par Annick Lavogiez] |