Transmettre sans oeuvre
Titre | Transmettre sans oeuvre |
Type de publication | Article de revue |
Année de publication | 2010 |
Auteur·e·s | Samoyault, T |
Revue | L'Atelier du roman |
Numéro | 62 |
Pages | 51-57 |
Texte complet | Dans cet article, Tiphaine Samoyault explore de quelle façon le rapport de Gabrielle Roy à la marge et à l’espace est présent dans son œuvre. Elle étudie notamment les textes mettant en scène une institutrice puisque la figure de l’enseignante dans l’œuvre royenne se construit comme une figure féminine entre émancipation et transmission du savoir, entre rupture et généalogie. Elle s’attarde particulièrement à la figure de l’institutrice et de la romancière, et entre autres, à l’idée de la transmission, puisque celle de l’institutrice donne son sens à la transmission, par la littérature, de la romancière. Ainsi, le rapport de l’enseignante à ses élèves pourrait être rapproché de celui qui lie la romancière à ses personnages. Samoyault associe notamment cette idée de transmission à la figure maternelle, à laquelle elle s’oppose, entre autres, dans Ces enfants de ma vie et La Petite Poule d’Eau. [par Annick Lavogiez] |