TitreTwo Solitudes and Bonheur d’occasion: Mirror Images of Quebec
Type de publicationArticle de revue
Année de publication1985
Auteur·e·sEwing, R
RevueJournal of Canadian Culture
Volume2
Numéro1
Pages87-98
Texte complet

Publiés la même année, Two Solitudes et Bonheur d’occasion ont grandement contribué à l’émergence d’une mythologie canadienne qui englobe les deux peuples fondateurs. Alors que le roman de MacLennan dépeint le choc des générations dans la culture canadienne-anglaise, celui de Roy met en scène l’urbanisation du Québec et dénonce implicitement la domination anglaise. Rose-Anna symbolise alors le Québec rural, et Florentine, le rejet de ce monde; Azarius incarne la grandeur de la France; Jean Lévesque est proche de l’establishment anglais, du capitalisme et de l’égoïsme. Dans sa recherche de valeurs humanitaires, Emmanuel est le symbole d’un Québec éclairé. Les deux romans sont en quelque sorte des images inversées l’un de l’autre, décrivant tantôt la société anglaise dominante de Montréal, tantôt la majorité francophone dominée. [source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.]