Un recommencement possible

Dans cet article, André Major se souvient de son premier contact avec Bonheur d’occasion, qui a été pour lui une sorte de révélation. Son article évoque principalement son rapport à la romancière manitobaine, à la fois d’un point de vue très personnel et d’un point de vue littéraire. Il rappelle notamment l’intérêt de Gabrielle Roy pour les paysages, la nature qui est pour elle « la plaine et son horizon illimité », d’où elle perçoit l’appel du grand large. Ainsi le paysage dans l’œuvre royenne n’a pas une fonction décorative, puisqu’il apparaît pour insuffler au récit quelque chose de l’ordre du sacré, et s’impose « comme une présence inséparable des personnages ». [par Annick Lavogiez]