TitreUncovering the Grotesque in Fiction by Alice Munro and Gabrielle Roy
Type de publicationArticle de revue
Année de publication2008
Auteur·e·sHutchison, L
RevueStudies in Canadian Literature
Volume33
Numéro1
Pages187-210
URLhttp://journals.hil.unb.ca/index.php/SCL/article/view/11216/11961
Texte complet

Lorna Hutchison ouvre sa réflexion par une définition des caractéristiques du grotesque. Elle explique tout d’abord la présence du grotesque dans le roman de Robert Louis Stevenson, The Strange Case of Dr. Jekyll and Mr. Hyde, puis dans l’œuvre d’Alice Munro en général. Elle montre que ces œuvres sont grotesques par leur utilisation stratégique de la contradiction, mais aussi par la présence de plusieurs caractéristiques de cette esthétique : l’absurde, l’exagération, l’irrationnel. Pour Hutchison, deux des plus grandes romancières canadiennes, Munro et Gabrielle Roy, intègrent dans leurs récits des éléments majeurs du grotesque tels que définis par les théoriciens. Toutefois, l’œuvre royenne ne peut être réellement considérée comme grotesque, tandis que celle de Munro l’est sans équivoque. L’étude de certains textes de Roy permet en fait de définir le grotesque à travers ce qui n’en est pas dans le texte. Ainsi, après avoir analysé le grotesque dans « Fits » de Munro, Hutchison explore comment fonctionne la présence et l’absence de grotesque dans Bonheur d’occasion, Alexandre Chenevert et Cet été qui chantait. [par Annick Lavogiez]