Voyages en Utopie : lecture des reportages
Titre | Voyages en Utopie : lecture des reportages |
Type de publication | Conference Proceedings |
Year of Conference | 2009 |
Auteur·e·s | Boisclair, A |
Conference Name | Gabrielle Roy et l'Art du roman |
Pagination | 134-144 |
Conference Start Date | 22/10/2009 |
Éditeur | Boréal, "Cahiers Gabrielle Roy", 2010 |
Conference Location | Université McGill |
Éditeur | Daunais, I, Marcotte, S, Ricard, F |
Texte complet | En 1941, Gabrielle Roy est allée à l’île Nepawa, en Abitibi, dans le cadre de ses reportages. Cette île, considérée comme un paradis malgré les difficultés éprouvées par les colons − que Roy n’oublie pas de mentionner − représente, pour Antoine Boisclair, l’intérêt de Roy pour les lieux utopiques (ou les non-lieux tels que les plaines, le Grand Nord, etc.) et pour les sociétés marginales dont les modèles politiques sont particuliers. Boisclair s’intéresse dans ce chapitre aux reportages de Roy, qui peuvent être lus comme des textes autonomes, autosuffisants et autarciques, tout en étant hybrides dans leur forme, c’est à dire qu’ils se situent entre fiction, essai et texte journalistique. Tout en se référant à L’Utopie de Thomas Moore, Boisclair envisage d’abord les reportages comme des amorces de l’œuvre à venir. Puis, il les considère comme des œuvres à part entière, autonomes, et n’ayant plus de liens avec le journalisme : ils pourraient ainsi être vus comme annonçant les proses d’écrivains contemporains qui mélangent les genres, registres et niveaux de langue, tels que W.G. Sébald. [par Annick Lavogiez] |