La Rivière sans repos est composé de trois «Nouvelles Esquimaudes», «Les Satellites», «Le téléphone» et «Le Fauteuil roulant», suivies du court roman «La rivière sans repos». Publié d’abord chez Beauchemin en octobre 1970 et en 1971, puis chez Flammarion en 1972, La Rivière sans repos a ensuite paru dans une «nouvelle édition» approuvée par Gabrielle Roy chez Stanké en 1979. L’édition posthume parue chez Boréal en 1995 en reprend le texte, mais il a été revu et corrigé par Gabrielle Roy; il constitue par conséquent notre texte de base. L’édition du Centenaire publiée chez Boréal (2011) corrige les «quelques coquilles et accords fautifs» de l’édition Stanké, la dernière publiée du vivant de l’auteur; nous avons pris en compte ces retouches pour l’établissement du texte de base.

Les archives de La Rivière sans repos conservées dans le fonds Gabrielle Roy de Bibliothèque et Archives Canada (LMS 0082; six boîtes numérotées de 47 à 52) contiennent 12 cahiers, dans lesquels l’écrivaine a rédigé les premiers jets manuscrits, et 13 dactylogrammes, complets ou non; ces documents totalisent 450 feuillets. Le fonds comprend également 7 jeux d’épreuves, parfois partiels, dont plusieurs comportent des corrections manuscrites. À cet ensemble s’ajoutent 5 dactylogrammes relatifs à la traduction anglaise du roman «La rivière sans repos», dont plusieurs ont été corrigés et annotés par Gabrielle Roy qui a pour ainsi dire collaboré au travail de Joyce Marshall amorcé à l’automne 1968. En effet, au cours de leurs échanges épistolaires, l’écrivaine et la traductrice discutent de la justesse de certains mots et expressions, du titre du texte, du découpage de quelques paragraphes, etc. (voir In Translation, entre octobre 1968 et avril 1970). Certaines de ces corrections seront ensuite faites, en quelque sorte à rebours, dans le texte de l’édition originale en français avant sa parution chez Beauchemin en 1970. L’inventaire du fonds publié sous la responsabilité de François Ricard propose une description du contenu des archives de La Rivière sans repos ; on y trouve également la localisation de divers fonds contenant des contrats d’édition et de traduction.

En décembre 1968, après un refus de la maison américaine Harcourt, Brace & World qui la déçoit, Gabrielle Roy soumet La Rivière sans repos à son éditeur torontois McCllelland and Stewart qui ne publiera que le roman, en 1970, sous le titre Windflower préféré à plusieurs autres : Turbulent River, Old Man River, Toiling River, etc. (In Translation, lettre du 20 février 1970). Dans une lettre datant de la fin d’octobre ou du début de novembre 1969, Gabrielle Roy remerciera Joyce Marshall «pour le merveilleux travail accompli ensemble» (In Translation, p.50).

Les quatre textes de La Rivière sans repos tirent leur origine d’un voyage à Fort-Chimo (rebaptisé Kuujjuaq en 1979) que Gabrielle Roy a effectué en juillet 1961 à l’invitation d’un ami géologue; à la suite de ce séjour dans la baie d’Ungava, elle a consigné diverses réflexions concernant notamment les «conditions de vie des Esquimaux» (F. Ricard, 2000) dans »Voyage en Ungava», dont deux dactylographies corrigées (un original et un double au carbone, 32 feuillets; B69C12-13) ont été conservées. Des extraits ont d’abord été publiés par Marc Gagné (1976), puis l’original a été transcrit et publié pour la première fois intégralement dans Le Pays de Bonheur d’occasion en 2000 (voir l’annexe III.I.2).

«Voyage en Ungava» (voir l’annexe IV) n’est cependant ni un avant-texte proprement dit, ni une sorte «d’aide-mémoire» pour les «Nouvelles Esquimaudes»; dans un entretien à Marc Gagné réalisé en 1976, Gabrielle Roy explique la nature de son travail de rédaction : «Je m’efforçais d’oublier les quelques détails de ce texte qui pouvaient encore me rester à l’esprit. Je voulais être attentive à la puissance de mon Fort-Chimo actuel, et non à l’ancienne présence du Fort-Chimo du reportage […]» (M. Gagné, 1976). Le travail de mise en récit qu’a exigé la rédaction du roman a donc entraîné des distorsions par rapport à l’histoire de Fort-Chimo; il en va par exemple ainsi des mentions de la présence des soldats américains qui ne figure pas dans le reportage. Par ailleurs, la base aérienne de Crystal 1, fondée en 1942, a été cédée au gouvernement canadien après la 2e guerre mondiale. Au caractère linéaire et descriptif du reportage succèdent des évocations plus littéraires et plus étoffées. Le lexique est lui aussi plus recherché. «Réinvestis et transformés par l’imagination», les éléments tirés du «Voyage en Ungava» forment «le décor et la trame» (F. Ricard, 1996) des nouvelles et du roman, mais l’ancrage autobiographique, historique et géographique s’estompe au profit du récit. À ce propos, Gabrielle Roy écrira à Joyce Marshall pour lui dire qu’elle souhaite insérer, au début du livre, une sorte de «mise au point» : «a short paragraph […] as a warning that the characters and situations are fictitious. […] much of the materials of the book, gathered during a trip to Ungava, are true, they nonetheless have been treated to forme a web of fiction»» (In Translation, 22 mai 1970). Cette précision apparaîtra dans toutes les éditions. Outre le lieu de Fort-Chimo, commun aux quatre textes, ce sont surtout les portraits des personnages, la description des paysages, la question du progrès et de ses impacts sur la vie des Esquimaux qui portent la marque des notes prises par Gabrielle Roy lors de son voyage en Ungava.

Six ou sept années séparent le voyage et l’écriture des textes qui seront rassemblés dans La Rivière sans repos. En effet, si l’on se fie à la chronologie établie par François Ricard, biographe de Gabrielle Roy, c’est vraisemblablement au cours de l’été 1968 (et non 1967, comme le suggère Marc Gagné), alors qu’elle réside, comme tous les étés, à son chalet de Petite-Rivière-Saint-François, que Gabrielle Roy entreprend son travail et rédige «Le roman d’Elsa» qu’elle achève en septembre 1968. Elle en confie alors la dactylographie à sa secrétaire et modifie le titre, qui devient «La Fleur boréale». Après avoir revu et corrigé le texte, en octobre, Gabrielle Roy choisit le titre définitif du roman, «La Rivière sans repos, qui deviendra celui du livre. Bien que la rédaction ait été amorcée en Floride en janvier et février 1969, c’est au cours de l’été 1969, à Petite-Rivière-Saint-François, qu’elle écrit les trois «Nouvelles esquimaudes», «Le téléphone», «Le fauteuil roulant» et «Les satellites». Le projet d’un livre réunissant les trois «Nouvelles esquimaudes» et le roman «La Rivière sans repos» date probablement de la fin de l’été 1969, mais il est impossible de le dater précisément. Les corrections ultimes, et notamment la structure de l’ouvrage et l’ordre des textes, seront achevés en février 1970.

Constituer les dossiers génétiques des textes a exigé un important travail de sélection et de classement (voir l’annexe II), car aucun document n’est daté; c’est donc le reportage qui a fourni quelques pistes quant à la chronologie rédactionnelle. Par ailleurs, l’analyse des variantes a permis d’établir avec précision la chronologie des différents états, manuscrits ou dactylographiés et d’identifier quelques-unes des caractéristiques propres à la méthode de travail de Gabrielle Roy qui écrit son ouvrage avec «patience [et] rigueur» (F. Ricard, Édition du Centenaire, p.253).

Si la transcription permet de rendre compte de la plupart des phénomènes scripturaux présents dans les manuscrits et les dactylogrammes, il est en revanche plus difficile de représenter le travail effectué dans les marges et, surtout, de donner à voir les corrections issues de réécritures successives, dont la succession et la chronologie échappent en partie au balisage. L’étude des variantes a en effet permis de mettre au jour un phénomène particulier dû en partie au fait que Gabrielle Roy fait dactylographier au fur et à mesure les pages accumulées. Sa secrétaire, qui en fait une mise au net puisqu’elle intègre toutes les corrections qui y sont consignées, donne ensuite à Gabrielle Roy l’original dactylographié et un double au carbone du texte. Après une relecture minutieuse de cet état au cours de laquelle Gabrielle Roy effectue des corrections supplémentaires, sa secrétaire en effectue une autre dactylographie, dont elle remet également deux copies à l’écrivaine. Ce procédé se répètera jusqu’à ce que l’écrivaine soit satisfaite du résultat obtenu; cependant, après un certain temps, le nombre de corrections allant en diminuant, seules les pages comportant des corrections seront dactylographiées.

C’est souvent quand le nombre de corrections consignées sur un seul feuillet est très élevé et que le texte frôle l’illisibilité que Gabrielle Roy indique qu’il faut le «refaire» (en haut, à droite du feuillet) afin que sa secrétaire en effectue une mise au net. Ici encore, Gabrielle Roy disposera d’un original et d’un double au carbone. Le processus, qui se répètera aussi souvent que nécessaire, aura pour conséquence de multiplier le nombre d’états d’un texte ou d’un feuillet. Il en va ainsi pour l’état 5 de la nouvelle intitulée «Les Satellites» (B48C1; annexe II), pourtant incomplet, mais dont au moins huit feuillets ont été dactylographiés à deux ou trois reprises; le premier feuillet a par ailleurs été repris huit fois.

Quand l’écrivaine fait des corrections en passant d’un état à l’autre et en suivant le fil du récit, elle effectue ce qu’on peut appeler une réécriture horizontale. En revanche, quand, au sein d’un même état, l’auteure s’attarde à un passage particulier qu’elle réécrit plusieurs fois, éliminant à chaque reprise la rédaction précédente, on parle alors de réécriture verticale. Ici encore, tout comme elle le fait dans les cahiers manuscrits, elle utilise à l’occasion la méthode du collage pour corriger (une ou plusieurs fois) de longs passages. La multiplication des doubles au carbone, dont le repérage et le classement n’ont pas toujours été aisés, a soulevé bien des difficultés, notamment pour l’établissement de la chronologie de rédaction des feuillets, mais également pour les transcriptions qui devaient rendre compte du phénomène tout en restituant sa lisibilité au texte.

La Rivière sans repos et Windflower n’ont fait l’objet que de quelques comptes rendus au moment de leur publication quasi simultanée en 1970 (voir l’annexe III.I). Si Victor Lévy-Beaulieu a «dénigré» La Rivière sans repos à sa sortie chez Flammarion (Une vie, p.481), et que, pour Roger Duhamel, les textes sont «faibles», il en va autrement pour Jean-Éthier Blais qui, «profondément ému par le roman et les nouvelles», évoque la «belle histoire tragique» de «La rivière sans repos». Dans les comptes rendus publiés en France, on souligne notamment la «langue sobre, bouleversante dans sa simplicité» de Gabrielle Roy (J. Valmont, 1972). Au moment de sa parution, La Rivière sans repos a donc connu une réception plutôt inégale, mais il a ensuite donné lieu à des analyses plus approfondies, selon diverses approches, le plus souvent dans le cadre de colloques et de collectifs. La Rivière sans repos connaîtra donc une certaine fortune littéraire, mais plutôt tardivement (voir l’annexe III.I).

Le roman et les nouvelles ont par ailleurs fait l’objet de plusieurs traductions entre 1970 et 2008 (voir l’annexe I). Dans une lettre à Joyce Marshall datée du 4 décembre 1970, Gabrielle Roy mentionne l’article de Jean Remple paru dans The Montreal Star (In Translation, 28 novembre 1970), qui fait état de l’excellente traduction du roman. De l’Arizona, elle évoque le compte rendu dévastateur de Phyllis Grosskurth dans The Globe and Mail (lettre du 19 septembre 1970). À la fin des années 1970, Gabrielle Roy aurait voulu que le roman soit adapté au grand écran; le projet de film de Paul Mason et Lee Reynolds, en 1980, ne se concrétisera finalement pas (voir l’édition du Centenaire, p. 257, et l’inventaire du fonds, p.124).

Ces travaux, qui ont réalisés en collaboration avec les étudiants de mon groupe de recherche, s’inscrivent dans le cadre du projet HyperRoy. Mes remerciements s’adressent donc d’abord à Lauriane Taillon et, surtout, à Catherine Paul et Nathanaël Pono, qui ont travaillé avec beaucoup de minutie, de patience et de rigueur au cours de toutes les phases de nos recherches et en particulier aux transcriptions et aux relevés de variantes. Je tiens également à remercier les responsables du volet électronique de cette édition : Gregory Fabre et Robin Varenas.

 


 

Annexe I. Éditions de La rivière sans repos

-La rivière sans repos, Montréal, Beauchemin, 1970, 315 p. Édition originale.

-La rivière sans repos, Montréal, Beauchemin, 1971, 317 p. Deuxième édition légèrement retouchée.

-La rivière sans repos, Paris, Flammarion, 1972, 234 p.

-La rivière sans repos, Montréal, Stanké, coll. «Québec 10/10», 1979, 327 p. Comprend des «Extraits de la critique».

Éditions posthumes

-La rivière sans repos, Montréal, Boréal, coll. «Boréal Compact», 1995, 248 p. Édition qui reprend le texte de l’édition Stanké auquel de menues corrections ont été apportées. Comprend deux annexes : «Chronologie de Gabrielle Roy», «Éléments de bibliographie».

-La rivière sans repos, Montréal, Boréal, coll. «Édition du centenaire», 2011, 257 p. «Texte intégral établi d’après les manuscrits et les éditions publiées du vivant de l’auteur»; chronologie et notice; genèse, publication et réception de l’œuvre. Reprend l’édition du Boréal, mais en corrige de menues fautes.

Traductions

Windflower, traduction anglaise de Joyce Marshall, Toronto, McClelland and Stewart, 1970, 152 p. (sans les «Nouvelles esquimaudes»).

Windflower, traduction anglaise de Joyce Marshall, Toronto, McClelland and Stewart, coll. «New Canadian Library», 1975, 152 p.

«The Satellites», traduction anglaise de Joyce Marshall, The Tamarack Review, vol. X, n° 74, 1978, p. 5-28.

«The Satellites», traduction anglaise de Joyce Marshall, dans Wayne Grady, (sous la dir. de), The Penguin Book of Canadian Short Stories, Markham, Penguin Books Canada Ltd., 1980, p. 167-189.

«The Wheelchair», traduction anglaise de Sherri Walsh, Arts Manitoba, vol. III, n°4, automne 1984, p. 47-53.

«The Satellites», traduction anglaise de Joyce Marshall, dans Rosemary Sullivan (sous la dir. de), Stories by Canadian Women, Toronto, Oxford University Press, 1984, p. 167-189.

«The Telephone», traduction anglaise de Joyce Lubert, Matrix. New Canadia Writing, n°26, printemps 1988, p. 59-70.

 «De satellieten», traduction néerlandaise d’Henry Van der Kooy, dans Charles Forceville, August Fry et Leo Gillet (sous la dir. de), Verbalem uit Canada, Amsterdam, Van Gennep, 1989, p. 232-260.

«The Weelchair», traduction anglaise de Sherri Walsh, dans Wayne Tefs (sous la dir. de), Made in Manitoba. An Anthology of short Fiction, Winnipeg, Turnstone Press, 1990, p. 235-249.

«The satellites», traduction anglaise de Joyce Marshall, dans Gu Qinan, Zhu Botong  et Xia Yihu (sous la dir. de), Anthology of Canadian Short Fiction (édition bilingue), Nankai (Chine), Nankai University Press, 1994, p. 194-223.

«The Weelchair», traduction anglaise de Sherri Walsh, dans John Borovilos (sous la dir. de), Breaking Free. A Cross-cultural Anthology, Scarborough, Prentice Hall Canada inc., 1995, p. 124-132.

«La Rivière sans repos», traduction arabe de Mohamad Najari, Damas, Al-Hassad, 2008, 270 p.

Windflower, traduction anglaise de Joyce Marshall, Toronto, McClelland and Stewart, coll. «New Canadian library», 2008, 159 p. À propos des traductions publiées chez cet éditeur, voir l’Inventaire, p. 168.

El rio sin descanso, traduction espagnole de Luisa Lucuix, Espagne, Hoja de Lata, coll. «Sensibles a las letras, 268 p.

Des traductions d’extraits des différentes nouvelles ont paru dans le Reader Digest de différents pays : Québec (1980), Allemagne (1981), Belgique (1981), Norvège (1981), Suède (1982). Voir l’Inventaire, p. 136 (B52 C12-14) et Gabrielle Roy traduite, p. 60-61.

 


 

Annexe II

Dossiers génétiques

Les numéros renvoient aux Boîtes et aux Chemises identifiées dans l’inventaire du fonds Gabrielle Roy (Bibliothèque et Archives Canada, LMS0082, Boîtes 47-52.

 

Abréviations :

B : boîte

C : chemise

Mss : manuscrit

P. renvoie à la pagination des documents

 

«Les satellites»

État 1, manuscrit, B47C1.

Un état complet rédigé dans 2 cahiers noirs :

- cahier intitulé  « Les satellites par Gabrielle Roy » qui comprend des collages ; 42 f.; 5 premières parties du texte;

- cahier Spirex noir qui porte la mention « 2 suite » sur la page 1; plusieurs pages du cahier ont été arrachées, mais le texte est intact; 6e partie du texte.

État 2, dactylogramme 1, B49C1. Dactylogramme intitulé « Les satellites par Gabrielle Roy 1ère version», peu corrigé (voir surtout p.26 à 32)», entièrement composé de doubles au carbone; 46 feuillets, dont 4 mss, paginés de 1 à 33. Dactylographie des 2 cahiers; seules quelques pages contiennent de menues corrections (4, 8, 10, 26, 32 ; 2 pages (26 et 32) en 4 copies.

État 3, dactylogramme 1, B49C2. Dactylogramme original intitulé « Les satellites par Gabrielle Roy », très corrigé; 46 feuillets, dont 2 mss, paginés 1 à 32 (la page 33, se trouve dans un dactylogramme du « Téléphone », le B49C3). Sans doute la 2e « version » comme le suggère F. Ricard dans l’inventaire. Pour chacune des pages, on retrouve un double au carbone dans B49C1. Les 2 états semblent avoir été travaillés en parallèle. Il y a donc un seul dactylogramme (sauf pour la p. 26) pour B49C1 et B49C2, mais, compte tenu des corrections, il s’agit de 2 états différents. Voir aussi « Le téléphone », B49C.

État 4, dactylogramme 2, B49C12a. Dactylogramme original très corrigé (qui intègre les corrections notées sur B49C2), intitulé « Les satellites ». Il compte 14 feuillets, dont la pagination (1à 28) est discontinue. Pages manquantes : 3-4, 7, 11-16, 21-25, 27, 29 et suivantes. Le texte prend fin sur une phrase incomplète. Les 1ères pages sont en désordre.

État 5, dactylogramme 2, B48C1. Dactylogramme incomplet très corrigé intitulé « Les satellites », qui comprend quelques originaux et surtout des doubles au carbone; 45 feuillets, dont 2 mss (p. 1 et p. 14). La pagination est discontinue : pages 1 à 38 et 82-83 (ces 2 pages concernent le roman La rivière sans repos). Neuf pages sont manquantes dans B48C1 et  dans B49C12a: 11, 23-25, 29, 32, 35-37. Les originaux de 14 feuillets se trouvent dans B49C12a.Voir aussi « Le téléphone » et « Le fauteuil roulant », B48C3.

État 6, dactylogramme 3, B49C7. Dactylogramme complet peu corrigé de 41 feuillets (originaux ou doubles au carbone). Le premier feuillet porte la mention « Première partie »; le 2: « Nouvelles esquimaudes »; le 3: « Les satellites ». Intègre les corrections et les ajouts de B48C1. Originaux : p. 4, 6, 9, 16-21, 23-27, 29, 30, 35-37, 40, 41; doubles au carbone : p. 5, 7, 8, 10-15, 22, 28, 31-33, 38, 39. Voir aussi B49C8 « Le téléphone » et B49C8 « Le fauteuil roulant ».

 

« Le téléphone »

État 1, manuscrit 1, B47C2 : 31 f., non paginé par l’auteure. « Le téléphone »,  manuscrit à l’encre bleue dans un cahier Spirex noir. Peu corrigé, quelques ratures dont des passages complètement barrés avec des croix de Saint-André (f. 4, 6, 26-27).  Il semble y avoir deux campagnes de correction : une à l’encre bleue, puis une autre au crayon  (f. 5, 7, 29). Les feuillets 2 à 4 sont des collages.

État 2, dactylogramme 1, B49C3 : 22 f. Dactylogramme original corrigé au crayon, 2 f. mss; précède B48C2 comme le démontre l’analyse en parallèle des deux manuscrits. Les deux derniers feuillets (manuscrits) sont, tel qu’indiqué par l’auteure, des ajouts à la p. 12. Deux campagnes de corrections. Des corrections faites au stylo bleu, mais de façon plus éparse, sont fort probablement de la secrétaire de G. Roy (f. 4, 13, 17).

Le deuxième feuillet (paginé 33) n’appartient pas au texte « Le téléphone », mais aux «Satellites». C’est le feuillet manquant de l’état 3 des « Satellites » (B49C2). Après analyse, il est fort probable que B49C1 (Satellites) et B49C3 (Téléphone) soient issus d’un même dactylogramme.

État 3, dactylogramme 2, B48C2 : 35 f., p. 40-61. Dactylogramme : une page mss (f. 15 qui est en fait un ajout à la page 50; il porte d’ailleurs la même pagination) et doubles au carbone avec des corrections manuscrites. Plusieurs feuillets portent la mention « refaire » ou « à refaire ». Le manuscrit est assez corrigé. En plus des corrections ponctuelles,  on y retrouve beaucoup d’ajouts et de suppressions de phrases. Le B48C2 est une dactylographie corrigée de B49C3. Voir aussi B48C1 - « Les satellites » et B48C2 - « Le fauteuil roulant »

État 4, dactylogramme 2, B49C12 : 9 f. Dactylogramme incomplet, p. 40-57, pagination discontinue : 40-41, 46-47, 49-50, 2x 53 (après vérification, ce feuillet s’avère être la copie exacte du précédent. Il s’agit donc d’une double numérisation; nous avons donc enlevé l’image 1179 du décompte), 56-57. Les feuillets numérotés de 1 à 9 de B49C12 sont tous des originaux dont les doubles au carbone se retrouvent dans B48C2 (f. 1, 2, 8, 10, 13, 19, 24, 29, 31). Sur les doubles au carbone se retrouvent reportées, au crayon à papier, presque toutes les corrections effectuées, elles aussi au crayon à papier, par l’auteure sur les originaux. De plus, les doubles au carbone portent tous, sans exception, la mention « refaire ». B48C2 et B49C12 ont peut-être été travaillés en parallèle, ou alors G. Roy a isolé les pages du tapuscrit original « à refaire » dans B48C2.

État 5, dactylogramme 3, B49C8: 23 f. Dactylogramme complet, pagination continue, constitué d’originaux et de doubles au carbone, issus de frappes différentes. Ce tapuscrit est moyennement corrigé (ce sont surtout les pages du début qui le sont). La majorité des corrections sont faites au crayon à papier. Le fait que les corrections manuscrites de B49C12 et B48C2 aient été intégrées à cette frappe démontre que ce tapuscrit succède non seulement aux deux autres, mais aussi qu’il est une frappe corrigée de B48C2. C’est sur ce manuscrit que Gabrielle Roy change nom du héros de la nouvelle. Voir aussi B49C7  « Les satellites » et B49C8  « Le fauteuil roulant ».

 

 

« Le fauteuil roulant »

B47C3 : 2 cahiers achetés aux États-Unis

A. Cahier Spirex rouge numéroté, très corrigé, comportant des collages, et qui contient dans les faits deux états du « Fauteuil roulant » qui se suivent :

État 1, manuscrit 1, B47C3 : 21 f. Manuscrit rédigé au stylo à bille bleu, très corrigé, où beaucoup de passages sont supprimés. On observe deux campagnes de corrections, une première effectuée au stylo bleu ainsi qu’une campagne ultérieure au crayon à papier.

État 2, manuscrit 2, B47C3 : 17 f. Manuscrit au stylo à bille bleu, paginé de façon continue par l’auteure (1 à 33). Assez peu corrigé; les modifications sont faites avec le même stylo que pour la rédaction. Le f.35, qui n’est pas paginé, est d’une autre encre et d’un papier différent; il a été collé dans le cahier. Le texte sur ce feuillet a été entièrement biffé par l’auteure. Le f. 36 a lui aussi été rédigé sur un papier différent avec une encre différente et collé dans le cahier. Le manuscrit porte des corrections mineures au crayon à papier dans les feuillets de la fin (f. 37, 39, 40). Le deuxième manuscrit ne semble pas être une mise au net, mais plutôt une réécriture du premier.

B. Cahier vert manuscrit très corrigé. Les variantes permettent de conclure que la rédaction du rouge précède celle du vert.

État 3, manuscrit 3, B47C3 : 16 f. Manuscrit écrit au stylo bleu clair, paginé par l’auteure; la pagination est continue pour les f. 2 à 13 (page 1 à 23, dont la p. 16 paginée deux fois), puis elle disparaît.

État 4, dactylogramme 1, B49C13 : 4 f. Dactylogramme très incomplet, pagination discontinue (69, 71, 74, 78), originaux uniquement. Quelques corrections au crayon à papier. Les quatre feuillets sont des originaux dont les doubles au carbone se retrouvent dans B48C2 (f. 8, 11, 18 et 21). Les corrections faites sur B49C13 se retrouvent également sur leurs quatre doubles au carbone (B48C2) qui portent tous la mention « refaire ». B49C13 et B48C2 sont donc issus de la même frappe, celle de B47C3.

État 5, dactylogramme 1, B48C2 : 21 f. Dactylogramme, pagination discontinue (63-75; 78), plusieurs pages manuscrites (f. 1, 13, 16), mélange d’originaux et de doubles au carbone. Les corrections sont faites au crayon à papier. Sur le premier feuillet, G. Roy a inscrit les titres du recueil et de la nouvelle, ainsi que le début de la pagination (p. 63). Quelques feuillets en double, (p. 71, 73, 78), généralement un original et une copie au carbone, où l’original porte la mention « à refaire ». La p. 69 (f. 8) porte aussi la mention « à refaire », mais est en un seul exemplaire. Il est important de noter que les originaux et les doubles au carbone, dans ces cas, ne sont pas issus de la même frappe. La page 74 est issue de trois frappes différentes. Des corrections au stylo rouge révèlent deux campagnes de correction pour le feuillet 20 qui est d’ailleurs entièrement barré au stylo rouge d’une croix de Saint-André. Voir aussi B48C1 - « Les satellites » et B48C2 - « Le téléphone »

Selon la numérotation des pages effectuée par l’auteure, B48C1 et B49C12 « Les satellites », B48C2 et B49C12 « Le téléphone » ainsi que B48C2 et B49C13 « Le fauteuil roulant » ne forment qu’un seul tapuscrit (p. 1 à 78).

État 6, dactylogramme 2, B49C8 : 17 f., p. 63-78. Dactylogramme complet, pagination continue. Il est constitué d’originaux, à l’exception du f. 8 (p. 69) qui est un double au carbone, issu d’une frappe différente. Bien que le tapuscrit soit assez peu corrigé (quelques biffures, ajouts et corrections orthographiques), nous y observons deux temps de correction : un fait au crayon à papier dont on retrouve les traces tout au long du dactylogramme, et l’autre, au stylo bleu, uniquement sur le f. 8 (Il s’agit ici, comme dans B49C3 et B49C8 - « Le téléphone » et B48C2 - « Le fauteuil roulant », de corrections faites par la secrétaire de G. Roy). Toutes les corrections du tapuscrit B48C2 ont été intégrées à celui-ci : B49C8 est donc une dactylographie corrigée du B48C2.

 L’analyse révèle que B49C7 « Les satellites », B49C8 « Le fauteuil roulant » et B49C8 « Le téléphone » sont issus d’un seul et même dactylogramme. Plusieurs feuillets portent la mention « refaire »; au lieu de les faire dactylographier de nouveau, G. Roy les a insérés dans ce dactylogramme. Dans le premier dactylogramme, plusieurs pages manquent (p. 11, 25, 29, 35, 36) mais ont fort probablement été réécrites elles aussi.

 

« La rivière sans repos »

État 1, manuscrit, réparti dans 7 cahiers, B47-C4 à C9

Cahier 1

Cahier spirex orange intitulé « Elsa I » sur la couverture. Rédigé à l’encre bleue et corrigé au crayon, il contient les chapitres 1 à 3 : 51 feuillets corrigés, dont la pagination s’arrête à la page 55 (f. 45). On retrouve plusieurs collages (f. 2-3-4-5-7-9-10-12-13-15-19-25-26-28-30-31-33-41-43-44-45)  et pages blanches (17). Le 1er feuillet (p.1-2) semble avoir été arraché puis ajouté au début du cahier. Les feuillets qui portent des croix de Saint-André (f. 3-7-9-10-13-15-18-24-26-29-31-32-40-41-42-43) sont souvent suivis de collages.

Cahier 2

Cahier spirex orange intitulé « Elsa II » sur la couverture. Comprend les 16 feuillets corrigés  du chapitre 4; non paginés, rédigés à l’encre bleue et corrigé au crayon. Les croix de Saint-André ne sont utilisées que pour raturer des paragraphes. Certains feuillets sont plus corrigés que d’autres (7-9-11-12-14).

Cahier 3

Cahier spirex noir portant la mention « 3e » sur la couverture. Comporte 32 feuillets écrits à l’encre bleue et corrigés au crayon qui forment les chapitres 5 à 7. Présence de collages sur les feuillets 1 et 2, et de croix de Saint-André sur les feuillets 3 et 4. Les feuillets 1, 2 et 4 sont paginés de 1 à 3. Les deux premiers feuillets ont été arrachés puis collés au début du cahier.

Cahier 4

Cahier spirex vert avec deux inscriptions sur la page couverture : « 4e » et « Elsa 4e (nouveau) ». Il contient 8 feuillets des chapitres 7 et 8 rédigés à l’encre bleue, peu corrigés (surtout au stylo bleu) et non paginés.

Cahier 5

Cahier spirex noir. 23 feuillets – dont 3 (2-3-5) sont quadrillés, écrits à l’encre bleue (non paginés et peu corrigés) et correspondant aux chapitres 8 à 10. On retrouve des croix de Saint-André surtout dans les premiers feuillets auxquels correspondent les collages des feuilles quadrillées. Les corrections sont majoritairement faites à l’encre bleue; présence de collages sur les feuillets 2-3-4.

Cahier 6

Cahier diploma orange avec l’inscription « 6 ième » sur la couverture. 51 feuillets paginés de 1 à 100 rédigés à l’encre bleue et qui correspondent aux chapitres 10 à 15. Les corrections, peu nombreuses, sont à l’encre bleue. Il y a une croix de Saint-André sur les feuillets 26 et 34. Plusieurs collages : f. 25-26-30-31-33-34-39 (p. 47-48-49-50-58-59-60-65-66-67-76-77).

Cahier 7

Cahier University rouge; la mention « 7 ième » est inscrite sur la couverture. Les mots « police Vietnam » sont inscrits au crayon au dos de la page couverture. Contient 23 feuillets plus 3 feuillets qui ont été arrachés et qui semblent avoir été insérés au milieu du cahier (p. 123, 124, 125). Le cahier contient les chapitres 16 à 18. Manuscrit paginé (p. 101 à 147), rédigé à l’encre bleue (p. 101 à 122) et à l’encre noire pour les feuillets suivants et les collages. Collage aux f. 6-7-11-12 et croix de Saint-André aux f. 20-23. Il semble qu’il y ait eu 3 campagnes de rédaction et de révision.

État 2, dactylogramme, B47-C10 à 13

Dactylogramme original intitulé « La Fleur Boréale » (inscription manuscrite à l’encre bleue sur un feuillet ajouté au début du dactylogramme). Les 185 pages présentent deux paginations continues : une première dactylographiée de la p. 1 à 185 et une deuxième (p. 82 à 264) qui vient raturer la première (à la mine, à l’encre bleue ou au crayon rouge). Le dactylogramme, qui intègre les corrections des 7 cahiers manuscrits, est peu corrigé, à l’exception des chapitres 1, 3, 6 et 13. Toutes les corrections sont effectuées au crayon. Certaines pages (p. 108 à 118) sont peut-être des doubles au carbone dont les originaux n’auraient pas été conservés.

 


 

Annexe III. Bibliographies

 

 

I. Comptes rendus et études consacrés à La Rivière sans repos

 

1. Comptes rendus 

*B., Ch., Le Messager de Saint-Antoine, 9 septembre 1972.

BLAIS, Jean-Éthier, «Gabrielle Roy : une lecture émouvante et mélancolique», Le Devoir, 28 novembre 1970, p.12.

*CHATELIN, Ray, The Province, 13 novembre 1970.

DUHAMEL, Roger, «L’amour de la chair et l’amour de cœur», Le Droit, 5 décembre 1970, p. 9.                          

GROSSKURT, Phyllis, «Maternity’s Found but Tedious Tune», The Globe and Mail, 19 septembre 1970, p. 20.

*LAVIGNE, Nicole, L’Équipe, janvier 1971.

LÉVY-BEAULIEU, Victor, «Rien d’autre qu’un désert et qu’un manuscrit», Le Devoir, 30 mars 1974, p. 18.

REMPLE, Jean, «In Translation, Nothing is Lost», The Montreal Star, 28 novembre 1970, p.63.

*SAINT-ONGE, Paule, Châtelaine, décembre 1970.

SIMON, Pierre-Henri, «"La Mulâtresse Solitude", d’André Schwartz-Bart. "La Rivière Sans repos" de Gabrielle Roy», Le Monde, 25 février 1972, p. 13.

*VALMONT, Jacques, Aspect de France, 1972.

Note : Un astérisque indique les références incomplètes qui sont toutefois signalées dans l’édition Stanké (1979) de La Rivière sans repos (p. 319-326).

 

2. Articles

BABBY, Ellen Reisman, «La Rivière sans repos: Gabrielle Roy’s "Spectacular" Text», Quebec Studies, vol. II, 1984, p. 105-117.

DANSEREAU, Estelle, «Formations discursives pour l’hétérogène dans La Rivière sans repos et Un jardin au bout du monde», dans Estelle Dansereau (sous la dir. de), Portes de communications. Études discursives et stylistiques de l’œuvre de Gabrielle Roy, Sainte-Foy, Presses de l’Université Laval, 1995, p.119-136.

DANSEREAU, Estelle, «Narrer l’autre: la représentation des marginaux dans La Rivière sans repos et Un jardin au bout du monde», dans André Fauchon (sous la dir. de), Colloque international «Gabrielle Roy», Winnipeg, Presses universitaires de Saint-Boniface, 1996, p. 459-474.

GAGNÉ, Marc, «La Rivière sans repos de Gabrielle Roy : étude mythocritique», Revue de l’Université d’Ottawa, janvier-mars 1976, p. 83-107 ; avril-juin 1976, p. 180-199 ; juillet-septembre 1976, p. 364-390.

GAULIN, Michel, «La Rivière sans repos de Gabrielle Roy», Livres et auteurs québécois, Montréal, Jumonville, 1971, p. 27-28.

KAPETANOVICH, Myo, «La Rivière sans repos de Gabrielle Roy», dans Gratien Allaire, Paul Dubé et Gamila Marcos (sous la dir. de), Après dix ans… bilan et prospective, 11e colloque du Centre d’études franco-canadiennes de l’Ouest, Edmonton, Institut de recherche de la Faculté Saint-Jean, University of Alberta, 1992, p. 63-76.

MITROI, Anca, «Les voix chaudes du Grand Nord dans l’œuvre de Gabrielle Roy», Cahiers franco-canadiens de l'Ouest, vol. XVIII, n° 1, 2006, p. 31-43.

RIMSTEAD, Roxanne, «Used People: La Rivière sans repos as Postcolonial Poverty Narrative», Canadian Literature, n° 192, spring 2007, p. 68-94.

RIZZANTE, Massimo, «Le Roman d’Elsa. Sur La Rivière sans repos», L’Atelier du roman, n° 62, 2012, p. 71-77.

RIZZANTE, Massimo, «Le Roman d’Elsa», dans Isabelle Daunais, Sophie Marcotte et François Ricard (sous la dir. de), Gabrielle Roy et l’art du roman, Montréal, Boréal, coll. «Les cahiers Gabrielle Roy», 2010, p. 163-172.

SIROIS, Antoine, «La Rivière sans repos, récits de Gabrielle Roy», dans Dictionnaire des œuvres littéraires du Québec, tome V : 1970-1975, Montréal, Fides, 1987, p.775-777.

VAUCHERET, Étienne, «L’image des Inuits dans La Rivière sans repos de Gabrielle Roy», Cahiers franco-canadiens de l’Ouest, vol. III, n° 1, 1992, p. 81-96.

 

3. Mémoires et thèses

GAGNON, Émilie, «Nuka» suivi de «Le motif du voyage dans le nord imaginaire dans la littéraure québécoise du XXe siècle, en particulier dans La rivière sans repos de Gabrielle Roy  », mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, 2010, 180 f.

HALL, Jackie, «Cultural Constructions of the Female Body: Narrative as Resistance in Margaret Atwood's The Edible Woman, Adele Wiseman's Crackpot and Gabrielle Roy's La Rivière sans repos», thèse de doctorat, Sherbrooke, Université de Sherbrooke, 2008, 114 f.

VAN DUN, Aïcha, «Chocs culturels et générationnels chez G. Roy» suivi de «Jamais tu ne m’avais dit», mémoire de maîtrise, Montréal, Université Mc Gill, 1997, 106 f.

 

II. Éditions de textes inédits; analyses génétiques; édition électronique.

1. Éditions de textes inédits et de lettres

ROY, Gabrielle, dans François Ricard, Dominique Fortier, et Jane Everett (sous la dir. de) Ma chère petite sœur. Lettres à Bernadette 1943-1970, Montréal, Boréal, coll. «Les cahiers Gabrielle Roy», [1988] 1999, 256 p.

ROY, Gabrielle, dans François Ricard, Sophie Marcotte et Jane Everett Jane (sous la dir. de), Le Pays de Bonheur d’occasion et autres récits autobiographiques épars et inédits, Montréal, Boréal, coll. «Les cahiers Gabrielle Roy», 2000, 160 p.

ROY, Gabrielle, «La maison rose près du bac», édition de François Ricard et Sophie Montreuil, dans Jane Everett et François Ricard (sous la dir. de), Gabrielle Roy inédite, Québec, Éditions Nota bene, coll. «Séminaires», 2000, p. 191-230.

ROY, Gabrielle, dans Sophie Marcotte (sous la dir. de), «Mon cher grand fou…» Lettres à Marcel Carbotte : 1947-1979, Montréal, Boréal, coll. «Les cahiers Gabrielle Roy»,  2001, 825 p.

ROY, Gabrielle, «Feuilles mortes», édition établie par François Ricard et Yannick Roy, dans Jane Everett et François Ricard (sous la dir. de), Gabrielle Roy réécrite, Québec, Édition Nota bene, coll. «Séminaires», 2003, p. 159-186.

ROY, Gabrielle, Femmes de lettres. Lettres de Gabrielle Roy à ses amies 1945-1978, édition établie par Ariane Léger et François Ricard, avec la collaboration de Sophie Montreuil et Jane Everett, Montréal, Boréal, coll. «Les cahiers Gabrielle Roy», 2005, 256 p.

ROY, Gabrielle et Joyce Marshall, dans Jane Everett (sous la dir. de), In translation. The Gabrielle Roy-Joyce Marshall Correspondence, Toronto, University of Toronto Press, 2005, 300 p.

ROY, Gabrielle, «Les Vacances», édition établie par Sophie Marcotte, Annick Lavogiez et François Ricard, dans Isabelle Daunais, Sophie Marcotte et François Ricard (sous la dir. de), Gabrielle Roy et l’art du roman, Montréal, Boréal, coll. «Les cahiers Gabrielle Roy», 2010, p. 293-328.

ROY, Gabrielle, Le temps qui m’a manqué, édition préparée par Sophie Marcotte, avec la collaboration d’Olivier Robert, http://gabrielle-roy.mcgill.ca/electronique-temps.htm. Contient les fac-similés de trois cahiers, ainsi que leurs transcriptions diplomatiques et linéaires.

 

2. Ouvrages collectifs

DAUNAIS, Isabelle, Sophie Marcotte et François Ricard (sous la dir. de), Gabrielle Roy et l’art du roman, Montréal, Boréal, coll. «Les cahiers Gabrielle Roy», 2010, 334 p.

EVERETT, Jane et François Ricard (sous la dir. de), Gabrielle Roy inédite. Québec, Éditions Nota bene, coll. «Séminaires», 2000, 232 p.

EVERETT, Jane et François Ricard (sous la dir.de), Gabrielle Roy réécrite, Québec, Éditions Nota bene, coll. «Séminaires», 2003, 188 p.

LACHARITÉ, Claude (sous la dir de), Gabrielle Roy traduite, Québec, Éditions Nota bene, coll. «Séminaires», 2006, 232 p.

 

3. Articles et contributions à des ouvrages collectifs; communications

BIRON, Michel, «Le désir d’une île déserte», dans Isabelle Daunais, Sophie Marcotte et François Ricard (sous la dir. de), Gabrielle Roy et l’art du roman, Montréal, Boréal, coll. «Les cahiers Gabrielle Roy», 2010, p. 93-105. 

BIRON, Michel, «Alexandre Chenevert ou le désir d’une île déserte», L’atelier du roman, no 62, 2010, p.89-95.

DUNN-LARDEAU, Brenda, «Rue Deschambault (1955) de Gabrielle Roy : examen des corrections et variantes d’auteur des avant-textes aux rééditions», dans Neide de Faria (sous la dir. de), Language and Literature Today, Actes du XIXe Congrès de la Fédération internationale des langues et littératures modernes, Brasilia (Brésil), Université de Brasilia, 1996, vol. II, p.721-734.

EVERETT, Jane, «Réécrire», dans Jane Everett et François Ricard (sous la dir. de). Gabrielle Roy réécrite, Québec, Éditions Nota bene, coll. «Séminaires», 2003, 11-34.

EVERETT, Jane, «Une traduction dans toute sa densité (l’édition électronique d’un texte traduit)». Colloque Humanités numériques 2015, Université Concordia, 11 août 2015.

FORTIER, Dominique, «Les passages fantômes du Temps qui m’a manqué», dans François Ricard et Jane Everett (sous la dir. de), Gabrielle Roy inédite, Éditions Nota bene, coll. «Séminaires», 2000, p.25-36.

FORTIER, Dominique, «La Route d’Altamont comme réécriture de Rue Deschambault», dans Jane Everett et François Ricard (dir.), Gabrielle Roy réécrite, Québec, Éditions Nota bene, coll. «Séminaires», 2003, 35-53.

HAMEL, Sébastien, «La correspondance: un tour d’horizon», dans François Ricard et Jane Everett (sous la dir. de), Gabrielle Roy inédite, Québec, Éditions Nota bene, coll. «Séminaires», 2000, p.115-130.

MARCOTTE, Sophie, «Mon cher grand fou…Dialogue et/ou monologue amoureux dans les lettres de Gabrielle Roy à Marcel Carbotte (1947-1950)», Études françaises, vol. XXXIII, no 3, hiver 1997, p.93-102. Précédé de «Quatre lettres de Gabrielle Roy», p. 85-92.

MARCOTTE, Sophie, «Gabrielle Roy’s Correspondence: An Epistolary Autobiography», West Virginia Philological Papers, Morgantown (États-Unis), no 46, 2000, p. 56-63.

MARCOTTE, Sophie, «L’édition des inédits : du manuscrit au texte virtuel», dans François Ricard et Jane Everett (sous la dir. de), Gabrielle Roy inédite, Québec, Éditions Nota bene, coll. «Séminaires», 2000, p.145-159.

MARCOTTE, Sophie, «Correspondance, autobiographie et journal personnel chez Gabrielle Roy», Quebec Studies, no 31, automne-hiver 2001, p. 76-96.

MARCOTTE, Sophie, «L’édition électronique des manuscrits de Gabrielle Roy: le cas du Temps qui m’a manqué», DistanceS, vol. VI, no 2, 2004, p. 155-163.

MARCOTTE, Sophie, «De l’orgueilleuse à la romancière : réécritures de l’enfance dans "Mes études à Saint-Boniface" et La détresse et l’enchantement de Gabrielle Roy», Voix et Images, vol. XXIX, no 2 (86), hiver 2004, p. 99-113.

MARCOTTE, Sophie, «Pour la création d’une communauté virtuelle autour de l’œuvre de Gabrielle Roy», dans Jacinthe Martel (sous la dir. de), Archives littéraires et manuscrits d’écrivains. Politiques et usages du patrimoine, Québec, Éditions Nota bene, coll. «Convergences», 2008, p. 155-168.

MARCOTTE, Sophie, «L’édition électronique de La détresse et l’enchantement de Gabrielle Roy», Tangence, no 91, automne 2009, p. 121-129.

MARCOTTE, Sophie, «L’édition électronique des manuscrits de Gabrielle Roy». ACFAS, Université d’Ottawa, 13 mai 2009.

MARCOTTE, Sophie, «The HyperRoy Project», colloque international «Conference on Editorial Problems », Université de Toronto, 24 octobre 2010.

MARCOTTE, Sophie, «Recherche actuelle sur Gabrielle Roy», colloque international «Congrès bisannuel de l’American Council for Quebec Studies», Burlington, 5 novembre 2010.

MARCOTTE, Sophie, «Alexandre Chenevert et The Cashier : chronique d’une réception annoncée», colloque de l’ACQL/ACQL, Congrès de la Fédération canadienne des sciences humaines, Frédéricton, 28 mai 2011.

MARCOTTE, Sophie, «HyperRoy : conservation et diffusion du patrimoine littéraire canadien et québécois». Colloque Humanités numériques 2015, Université Concordia, 11 août 2015.

MARTEL Jacinthe et Nathanaël Pono (avec la collaboration de Catherine Paul), «Les archives sans repos : enjeux d’une édition électronique». Colloque Humanités numériques 2015, Université Concordia, 11 août 2015. Publication à paraître en 2017.

MONTREUIL, Sophie, «Petite histoire de la nouvelle "Un jardin au bout du monde" de Gabrielle Roy», Voix et Images, vol. XXIII, no 2, hiver 1998 (68), p. 360-381.

MONTREUIL, Sophie «Mère et fille(s) ou De la difficulté d’être ensemble: une première lecture de "La Maison rose près du bac"», dans François Ricard et Jane Everett (sous la dir. de), Gabrielle Roy inédite, Québec, Éditions Nota bene, coll. «Séminaires», 2000, p. 59-80.

MONTREUIL, Sophie, «Re(re)dire: The Hidden Mountain revu par Gabrielle Roy et Joyce Marshall», dans François Ricard et Jane Everett (sous la dir. de), Gabrielle Roy réécrite, Québec, Éditions Nota bene, coll. «Séminaires», 2003, 91-105.

PONO, Nathanaël, avec la collaboration de Jacinthe Martel, «"Les Nouvelles esquimaudes" de Gabrielle Roy: genèse de La Rivière sans repos». ACFAS, Université Concordia, 14 mai 2014.

RICARD, François, «Les inédits de Gabrielle Roy : une première lecture», dans Yolande Grisé et Robert Major (sous la dir. de), Mélanges de littérature canadienne-française et québécoise  offerts à Réjean Robidoux, Ottawa, Presses de l’Université d’Ottawa, 1992, p. 241-256.

RICARD, François et Jane Everett, «L’écriture "immergée" de Gabrielle Roy», dans François Ricard et Jane Everett (sous la dir. de), Gabrielle Roy inédite, Québec, Éditions Nota bene, coll. «Séminaires», 2000, p.7-21.

RICARD, François, «Allocution inaugurale : Gabrielle Roy et l’art du roman», «Colloque du centenaire Gabrielle Roy et l’art du roman », Montréal, Université McGill, 21 octobre 2009.

RICARD, François, «L'atelier de Gabrielle Roy», L'Atelier du roman, no 62, juin 2010, p. 19-33.

ROBINSON, Christine, «La Route d’Altamont de Gabrielle Roy, épave de La Saga d’Eveline?», Voix et Images, vol. XXIII, no 1 (67), automne 1997, p. 135-146.

ROBINSON, Christine, «Féminité et féminisme dans La Sage d’Éveline», dans François Ricard et Jane Everett (sous la dir. de), Gabrielle Roy inédite, Québec, Éditions Nota bene, coll. «Séminaires», 2000, p.81-97.

ROBINSON, Christine, «Étude génétique du "Printemps revint à Volhyn"», dans Jane Everett et François Ricard (sous la dir. de), Gabrielle Roy réécrite, Québec, Éditions Nota bene, coll. «Séminaires», 2003, p.55-74.

ROBINSON, Christine, «Du rêve à la réalité : l’épisode du bal chez le gouverneur», dans Isabelle Daunais, Sophie Marcotte, et François Ricard (sous la dir. de), Gabrielle Roy et l’art du roman, Montréal, Boréal, coll. «Les cahiers Gabrielle Roy», 2010, p. 227-236.

ROMNEY, Claude, «La genèse des textes de Gabrielle Roy publiés pour les enfants», Cahiers franco-canadiens de l’Ouest, vol. IX, nos 1-2, 1997, p. 19-34.

ROY, Yannick, «La quête de l’idylle: trois nouvelles inédites», dans François Ricard et Jane Everett (sous la dir. de), Gabrielle Roy inédite, Québec, Éditions Nota bene, coll. «Séminaires», 2000, p.37-57.

ROY, Yannick, «L’écriture d’Alexandre Chenevert : ironie et idylle», Voix et Images, vol. XXV, no 2, hiver 2000, p. 349-374.

ROY, Yannick, «La tentation de l’allégorie», dans Jane Everett et François Ricard (sous la dir. de), Gabrielle Roy réécrite, Québec, Éditions Nota bene, coll. «Séminaires», 2003, p.75-90.

 

4. Mémoires et thèses

COURCHESNE, Sarah Geneviève, «Étude génétique de "Jeannot-la-Corneille" de Gabrielle Roy», mémoire de maîtrise, Montréal, Université McGill, 2009, 137 f.

LAVOGIEZ, Annick, «De la nouvelle "Les Vacances" à Alexandre Chenevert : naissance d’un personnage romanesque», mémoire de maîtrise, Montréal, Université McGill, 2011, 105 f.

MARCOTTE, Sophie, «Gabrielle Roy épistolière. La correspondance avec Marcel Carbotte», thèse de doctorat, Montréal, Université McGill, 2000, 1549 f.

MARKOVIC, Marie, «Un chapitre retrouvé des Mémoires de l’abbé de Choisy. L’écriture autobiographique : étude stylistique des trois manuscrits du Temps qui m’a manqué de Gabrielle Roy», mémoire de maîtrise, Montréal, Université McGill, 2009, 88 f.

ROBINSON, Christine, «Édition critique de La Saga d’Éveline de Gabrielle Roy», thèse de doctorat, Montréal, Université McGill, 1998, 532 f.

ROY-SOLE, Monique, «En ce pays d’ombre: analyse génétique de Baldur, un roman inédit de Gabrielle Roy», mémoire de maîtrise, Ottawa, Carleton University, 1994, 93 f.

 

5. Inventaire des archives

RICARD, François, Inventaire des archives personnelles de Gabrielle Roy conservées à la Bibliothèque nationale du Canada, Montréal, Boréal, 1992, 203 p.

 

Sources

EVERETT, Jane (sous la dir. de), In translation. The Gabrielle Roy-Joyce Marshall Correspondence, Toronto, University of Toronto Press, 2005, 271 p.

RICARD, François, Gabrielle Roy. Une vie, Montréal, Boréal, coll. «Boréal compact», 2000, 646 p.

ROY, Gabrielle, «Éléments de bibliographie», La Rivière sans repos, Montréal, Boréal, coll. «Boréal Compact», 1995, p. 247-248.

ROY, Gabrielle, dans Ariane Léger et François Ricard (sous la dir. de), Femmes de lettres. Lettres de Gabrielle Roy à ses amies 1945-1978, Montréal, Boréal, coll. «Les cahiers Gabrielle Roy», 2005, 249 p.

SAINT-MARTIN, Lori, Lectures contemporaines de Gabrielle Roy. Bibliographie analytique des études critiques (1978-1997), Montréal, Boréal, coll. «Les cahiers Gabrielle Roy», 1998, 189 p.

«Bibliographie critique», Gabrielle Roy, du manuscrit au virtuel, en ligne «http://hyperroy.nt2.uqam.ca/biblio_critique».