Évocation de Gabrielle Roy par l’une de ses nièces.
[source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.]
Reprise plus brève de Pascal 1979.
[source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.]
L’image de l’Ouest exerce une fascination difficile à cerner dans l’œuvre de Gabrielle Roy. À travers l’Ouest, Roy semble décrire à la fois une mosaïque canadienne qui lui est unique, et créer un décor sur lequel se projette « le paysage de l’âme ». Dans « Où iras-tu Sam Lee Wong ? », la plaine est un objet de fascination et de répulsion pour la narratrice et l’Ouest prend de manière générale une dimension mythique proche de celle du jardin d’Eden.
MacDonell, Alan. 2003. Le pathétique chez Gabrielle Roy. L’Ouest. Directions, dimensions et destinations. Actes du vingtième colloque du Centre d'études franco-canadiennes de l’Ouest, octobre 2003.
Pour Allan MacDonell, il existe dans l’œuvre de Gabrielle Roy une préférence marquée pour le style élevé ou sublime, ce sublime se caractérisant souvent par le pathétique. Composante du style royen, le pathétique en est aussi un élément mystificateur : lorsqu’il suscite les émotions du lecteur, il réussit par la même occasion à brouiller ses traces.
Lors de ses trois séjours en Floride entre 1957, 1968 et 1969, Gabrielle Roy compose « L’arbre », une nouvelle mettant en scène principalement deux personnages : le vieux Chêne et le Visiteur, un « composé de touristes [...] et de fidèles » en quête constante d’union avec d’autres êtres. Après avoir décrit la genèse de l’écriture de ce récit en évoquant notamment les visites de Roy en Floride, Thomas Carr décrit ce qu’il pense être le chêne vert dans la région de New Smyrna qui a servi d’inspiration à Roy pour sa nouvelle.
Maria Pilar Saiz-Cerreda explore le côté intimiste de la correspondance de Gabrielle Roy avec Marcel Carbotte, son mari, et Bernadette, sa sœur religieuse. Elle s’interroge sur le pourquoi de la fréquence, de la constance et de la régularité de l’écriture épistolaire royenne et montre dans quelle mesure Roy considérait sa correspondance comme une « manifestation de soi » qui évoluerait avec le temps. Said-Cerreda s’attarde notamment sur la notion de pacte épistolaire de manière générale puis telle qu’elle est mise en pratique par Roy dans ces correspondances.