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Gabrielle Roy, autobiographe: subjectivité, passions et discours

Francis, Cecilia. 2006. Gabrielle Roy, autobiographe: subjectivité, passions et discours. Québec : Presses de l'Université Laval, coll. "Intercultures", 425 p.

L’essai de Cecilia W. Francis, consacré à l’œuvre autobiographique de Gabrielle Roy, manipule les concepts de passions et de discursivité affective en empruntant pour l’essentiel sa méthode à la sémiotique des passions d’Algirdas J. Greimas et Jacques Fontanille. Cet ouvrage est divisé en quatre chapitres, qui tenteront de cerner et d’expliciter le pourquoi et le comment de que ce Francis appelle «la série intimiste» du corpus royen.

Le devenir-anglais du texte et le rapport à l'écriture : Gabrielle Roy et Jacques Ferron

Everett, Jane. 2002. « Le devenir-anglais du texte et le rapport à l'écriture : Gabrielle Roy et Jacques Ferron ». In Jacques Ferron : le palimpseste infini, sous la dir. de Faivre-Duboz, Brigitte et Patrick Poirier, p. 277-294. Coll. « Jacques Ferron : le palimpseste infini ». Montréal : Lanctôt éditeur.

Des écrivains tels que Gabrielle Roy et Jacques Ferron se sont positionnés à l’égard de la traduction de leurs œuvres et ont laissé des traces de leurs positions et observations. Cette étude tente d’identifier les tensions entourant les enjeux, entre autres esthétiques, que ces deux auteurs attachent aux traductions de langue anglaise et aux positions des traducteurs. Roy et Ferron réagissent différemment en ce qui concerne le processus de traduction révélant de même coup deux rapports à l’écriture elle-même et au besoin d’écrire qui divergent.

La littérature québécoise hors Québec. Le Québec et le far-ouest canadien

Wall, Anthony. 2002. « La littérature québécoise hors Québec. Le Québec et le far-ouest canadien ». Voix et images, vol. 28, no 1, p. 182-187. . Consulté le .

Anthony Wall propose un survol des réalisations accomplies ou en cours des cinq universités les plus éloignées de Montréal et de Québec dans les départements de français, de langues romanes et de langues modernes, ainsi que dans les départements d’études culturelles. Wall donne un aperçu des activités de recherches dans les domaines suivants : études littéraires, études de la culture au sens large et études des langues et de l’acquisition d’une langue seconde.

La traduction comme réception : les écrivaines québécoises au Canada anglais

Limitée au champ de production textuelle de la littérature québécoise en traduction anglaise, cette étude portant sur la transmission sélective soumise à la légitimation de la critique littéraire et de la traduction s’attarde à la réception de la littérature québécoise au Canada anglais et aux États-Unis.

L'Imaginaire du corps amoureux. Lectures de Gabrielle Roy

Andron, Marie-Pierre. 2002. L'Imaginaire du corps amoureux. Lectures de Gabrielle Roy. Paris : L'Harmattan, coll. "Critiques littéraires", 258 p.

Marie-Pierre Andron étudie la thématique du corps amoureux, et particulièrement du corps féminin, dans les romans suivants : Bonheur d’occasionLa Petite Poule d’Eau, Alexandre Chenevert, La Montagne secrète et La Rivière sans repos ainsi que dans les inédits «La première femme» (1948) et Baldur (roman inachevé, non daté). La thématique du corps amoureux est centrée particulièrement sur le corps maternel et la maternité, de même que sur la sexualité : ces aspects sont donc traités en profondeur par Andron.

Bonheur d'occasion au pluriel. Lectures et approches critiques

Beaudet, Marie-Andrée. 1999. Bonheur d'occasion au pluriel. Lectures et approches critiques. Québec : Nota Bene, coll. "Séminaires", 263 p.

Cet ouvrage, divisé en sept chapitres et un texte de présentation, revisite Bonheur d’occasion à travers ce que Marie-Andrée Beaudet appelle un «carrousel critique», c’est-à-dire des principes méthodologiques de différentes approches critiques contemporaines. Issu d’un séminaire ayant eu lieu en 1996, ce collectif a pour but d’offrir une relecture variée, nouvelle et complexe de Bonheur d’occasion.

Les soeurs ennemies, Gabrielle et Adèle Roy

Éloignées l’une de l’autre par ce qui les rapproche – à savoir la guerre du bien et du mal, du réel et de la fiction, du don et de l’égoïsme –, les deux sœurs ennemies que sont Gabrielle et Adèle Roy partagent une passion malheureuse dont l’enjeu est davantage moral qu’esthétique. Cette étude des relations orageuses entre les deux sœurs s’effectue en trois temps. D’abord, par l’examen de la perspective d’Adèle, marquée par un profond désir d’autojustification et d’autoencensement et des sentiments puissants de désillusion, d’envie et de profonde injustice face à la réussite de sa sœur.

Postface

Aubin, Marie-Christine. 2006. « Postface ». In Gabrielle Roy traduite, sous la dir. de Lacharité, Claude (dir.), p. 215-224. Coll. « Gabrielle Roy traduite ». Québec : Nota Bene.

Dans la postface qui conclut l’ouvrage Gabrielle Roy traduite, Marie-Christine Aubin s’attarde sur chaque chapitre de l’ouvrage pour appuyer plusieurs éléments fondamentaux en traduction. Elle rappelle l’importance pour les traducteurs de comprendre à la fois le dit et le non-dit présents dans les textes, tout en s’imprégnant au maximum de la culture de l’auteur à traduire. Pour Aubin, la traduction revient à créer ou à recréer un nouveau texte à partir du texte de départ, et ce, malgré la nécessité de choisir une lecture, de moduler parfois le texte pour le transmettre.

Gabrielle Roy traductrice

Harvey, Carol J. 2006. « Gabrielle Roy traductrice ». In Gabrielle Roy traduite, sous la dir. de Lacharité, Claude, p. 195-214. Coll. « Gabrielle Roy traduite ». Québec : Nota Bene.

Dans ce chapitre, Carol J. Harvey s’interroge sur les conséquences de la situation linguistique de Gabrielle Roy dans sa jeunesse sur son écriture. Pour comprendre le rapport de Gabrielle Roy à l’anglais, Harvey s’attarde notamment sur le fait que la romancière ait été élevée en français mais scolarisée en anglais.

Correspondance, autobiographie et journal personnel chez Gabrielle Roy

Gabrielle Roy a entretenu une abondante correspondance de quelque cinq cents lettres, entre 1947 et 1979, avec son mari, le docteur Marcel Carbotte. Deux périodes se distinguent dans cette écriture épistolaire qui offre le portrait d'une romancière qui se raconte sans jamais quitter son œuvre et ses personnages fictifs. La première période, habitée de la conscience d’écrivain, est celle du dialogue et de l’échange entre les correspondants. La seconde, s’amorçant dans les années 1950, se rapproche davantage du journal et permet à Roy de garder un contact avec l’écriture.

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